Tout comme les palais et/ou ruines, les monastères sont légion en Crète. Tous, par leur beauté, plus impressionnants les uns que les autres.
Petits ou grands, leur charme ne vous laissera pas indifférent.
Vous trouverez ci-dessous quelques visites que nous avons effectuées durant le séjour. Je vous les présente d’Ouest en Est.
La plupart sont encore en activité, le silence s’y impose, la tnnue correcte également (épaules recouvertes, pas de shorts courts pour les dames).
Pour chacune de ces petites description, une photo de l’endroit. Mais vous en trouverez un peu plus dans le diapo en bas de page.
Monastère de Chrissoskalitissas
Parfois aussi écrit avec “y”: Chryssoskalitissas.
Je vous avais parlé des plages, et de notre tentative d’évasion sur celle d’Elafonissi, totalement au Sud-Ouest de l’île.
Plage sur laquelle nous n’étions restés que quelques minutes, tellement il y avait de monde.
C’est en allant vers cette plage, 10 km avant l’arrivée, que vous trouverez ce petit monastère perché au bord d’une magnifique crique.
La légende dit que ce monastère ne fut détruit par les troupes ottomanes, un essaim d’abeilles ayant contré leur attaque.
Durant cette occupation ottomane, la monastère en activité une petite école secrète (pour quelques jeunes) qui se situe au fond d’une série de petites pièces, au départ d’un minuscule escalier qui débute à l’entrée de la partie supérieure de l’édifice (passé la porte que l’on voit sur l’image)
Une petite exposition de machines à tisser, et de tissus d’époque est visible dans la partie basse du monastère.
Comme partout, l’entrée est payante, mais elle se situe aux alentours de 2 ou 3 euros.
Le monastère d’Agios Gouvernetou et la grotte de sain Jean l’Ermite
Nous n’avons pas pu visiter le monastère en lui-même, c’était un jour de fermeture. Mais le domaine était ouvert (payant), permettant ainsi de se rendre un peu plus loin, vers la grotte.
En réalité, les guides se distinguent par des appellations différentes: parfois c’est le monastère de St Jean, parfois la grotte, etc.
Ce monastère est situé à l’extrême Nord de la presqu’ile de Akrotiri, souvent appelée presqu’île de Chania car elle se situe juste au Nord de la ville de Chania. Chania qui s’appelle aussi Hania, ou La Canée. Quand je vous disais que pour le GPS, c’était pas gagné !
Pour y arriver, il faut remonter au centre de la presqu’île, passer au bord de l’aéroport, prendre vers l’Ouest (vous passerez devant le monastère d’Agia Triada dont nous parlerons juste après, et vous suivez la route vers le Nord…jusqu’à pas plus loin (jusqu’au bout). A certains endroits, cette petite route est très sinueuse et fort jolie.
Arrivés au bout du chemin, un parking, et l’entrée du domaine (avec l’aubette pour l’achat du ticket).
passé le garde, vous vous baladez dans un beau jardin qui vous mène au monastère en lui-même. Que je ne peux donc vous décrire.
Néanmoins, juste devant vous, vers la mer, une petite porte dans la clôture. Vous passez cette porte (et la refermez derrière vous), pour commencer la descente vers la grotte. Ce n’est pas indiqué, mais il n’y a qu’un seul chemin, très accessible.
Depuis le haut, comptez 20 à 25 minutes de descente pour arriver à la grotte.
A l’extérieur, les ruine d’un ancien monastère, le plus vieux de Crète. Mais contre la montagne, l’entrée de la grotte. Elle est très grande.
Sur l’image, une “statue” qui, selon les explications, ressemble à un ours au bord d’un bassin (ours qui gardait la grotte et qui fut pétrifié), ou ressemble à un pénitent. Ne vous y trompez-pas, cette “statue” fait plus de 3m de haut.
En cherchant un peu sur internet, vous trouverez différentes histoires relatives à ce monastère, à la grotte, et à St Jean.
Et là, nous avons commis une grosse erreur. Nous sommes remontés après cette visite. Or, et je ne le savais pas, vous pouvez continuer à descendre le chemin jusqu’au niveau de la mer, pour découvrir d’autres ruines, tout aussi impressionnantes, d’un autre partie de cet ensemble de bâtiments. Voici un lien qui vous montre d’autres images, dont certaines de la partie proche de la mer: Crète Orthodoxe.
Le monastère d’Agia Triada
Il vaut réellement le détour. un des plus beaux monastères visités.
Comme signalé ci-dessus, il se situe une dizaine de minutes après le passage de l’aéroport de Chania, en direction du Nord. C’est indiqué.
Il fut fondé au début du 17ème siècle par 2 moines vénitiens, à l’emplacement d’un ancien couvent.
Tout simplement superbe. Il fait d’ailleurs la couverture du Guide Vert (Michelin) relatif à la Crète.
A ne pas manquer lors de votre séjour.
Le monastère d’Arkadiou (ou d’Arkadi)
Tout comme le précédent, il est magnifique et mérite le détour.
En partant de Chania vers Héraklion, peu après Rethimno, vous prendrez vers le Sud pour effectuer une vingtaine de km sur une belle petite route.
Un peu en hauteur, Arkadiou. Lui aussi a toute une histoire. Vous y découvrirez ce monastère plus ancien (15ème), qui comptait plus de 300 moines. C’était une véritable forteresse, assez lucrative.
Il fut également le lieu de terribles massacres, dont les traces sont encore visibles (dont une balle toujours enfoncée dans l’arbre de la cour intérieure). Mais aussi la salle où les crétois, plutôt que de se rendre, préférèrent se sacrifier en faisant sauter les barils de poudres dans la salle où il s’étaient rassemblés.
Le monastère de Kardiotissas
Nous nous situons là plutôt à l’Est de la Crète. Au départ de Malia, prendre la direction du plateau de Lassithi (la vallée aux 10.000 moulins).
Peu avant d’arriver au col qui vous sépare du plateau, un tout petit monastère inondé de légendes. L’intérieur est resplendissant. Vous y découvrirez également la chaine aux vertus miraculeuses.
Ce monastère est toujours occupé..par des nonnes qui y célèbrent la naissance de Marie le 8 septembre de chaque année.
Pour la petite histoire, certaines n’ont pas l’air commode. Je me souviens de la sœur qui gardait l’intérieur de l’édifice afin de s’assurer qu’aucune photo n’était prise… elle a marqué mon esprit 🙂
