Le temps en Islande
Pour le temps, rassurez-vous, il ne pleut pas toujours en Islande.
Néanmoins, il est rare d’y passer 15 jours sans pluie.
Mais en une journée, vous pouvez passer plusieurs fois du grand bleu au ciel gris, voire très pluvieux.
Pour le premier jour de ce second voyage, nous avions prévu une ou 2 petites randos faciles, de mise en jambes, dans la région du canyon Stakkholtsgjá.
Cela se situe à +/- 60km de Hella, sur le bord Nord du célèbre volcan Eyjafjallajökull, par la piste F249, comprenant 3 gués.
Les 2 premiers gués, nous avons pu les passer délicatement, mais le 3ème nous à forcé à faire demi-tour.
Le choix de votre 4×4 en Islande
Pour les voitures de location, en Islande, ont peut généraliser les modèles comme suit:
- La berline classique: elle ne peut rouler que sur la route circulaire, dans les villes, et sur certaines pistes asphaltées. Dans le Nord, près de Dettifoss, une des 2 pistes d’accès vient d’être asphaltée, on peut donc l’emprunter avec un tel véhicule. Mais hors de question de faire une piste comme la F249, comprenant des gués
- Le 4×4 classique (ce que nous avions choisi). Il s’agit de véhicules comme le Toyota RAV4, la Toyota Land Cruiser, la Nissan Qashqai, la petite Suzuki Jimny. etc. Avec ce genre de véhicule, vous pouvez normalement emprunter la majorité des pistes. Mais ATTENTION, cela dépend des loueurs. Lors de votre choix de véhicules, vérifiez bien si votre loueur vous autorise ce genre de piste. C’est mentionné dans les caractéristiques, avec parfois une longue, très longue liste d’exceptions.
- Le “gros” 4×4 (image ci-contre) comme les Toyota Land Cruiser MODIFIEES, les Jeep Defender.. bref les 4×4 avec d’immenses pneus et une prise d’air par le dessus (snorkel).
Avec un 4×4 classique, vous pourrez passer des gués de 20 à 40cm d’eau, pour autant que le courant ne soit pas trop fort, et les entrées/sorties de gués pas trop pentus. Mais au delà de 50/60cm, oubliez. Et attention, en cas d’immobilisation dans un gué, vous devrez faire appel à du remorquage complexe, et tous les frais seront à votre charge.
Ce matin là, c’est à cet endroit que nous avons dû renoncer. Ne vous fiez jamais aux apparences, la profondeur est souvent plus importante que ce que l’on pense. Pour vous en assurer, deux moyens:
- Vous attendez qu’un autre véhicule franchisse le gué, et décidez ensuite
- Mais comme sur ce genre de pistes, le trafic est très limité, vous pouvez toujours tenter à pied avant de lancer votre véhicule dans l’aventure
Heureusement, les Islandais souhaitant éviter aux touristes de trop se planter, depuis 2019 un nouveau panneau de signalisation a vu le jour. Nous l’avons rencontré à 2 reprises durant notre séjour. La première fois à cet endroit, la seconde lors de notre traversée Sud-Nord, sur la F35, à l’endroit où nous espérions prendre un raccourci pour Akureyri via la F756. Dites-vous bien que si vous rencontrez ce panneau, cela signifie que votre 4×4 traditionnel ne passera pas. Même pas besoin d’essayer.
Comme il faisait assez mauvais ce premier matin, j’ai oublié de faire une photo de ce panneau. Heureusement, © Árni Tryggvason, un photographe Islandais l’a publié sur sa page FB et m’a donné l’autorisation de l’intégrer dans cet article.
En route pour le Landmannagaudar
N’ayant pas pu atteindre notre but, le premier jour, nous avons opté pour le plan B qui consistait à prendre d’autres petites pistes et d’aller voir visiter le hameau de Keldur, et ses magnifiques petites maisons enterrées.
Le lendemain, le temps étant un peu plus clément, nous pouvions enfin tenter de rejoindre ce lieu mythique de randonnées. De Hella nous avons pris la piste 26, pour ensuite bifurquer sur la F225, probablement la plus jolie piste de notre voyage. De paysages variés et impressionnants, des parties colorées d’autres d’un noir profond, une véritable bijou ne comptant que 2 gués pas trop compliqués. Au total une centaine de km, soit plus de 2h de route.
Une rando aux couleurs majestueuses.
Vous avez intérêt à garer votre voiture avant le dernier gué (juste avant le visitor center) car celui-là est pour les gros 4×4.
De nombreuses pistes partent de ce visitor center. Une majorité d’entre-elles font des boucles de 2 à 5h, tandis que d’autres vous permettent d’aller de refuge en refuge sur des centaines de km. Vous pourrez acheter une petite carte pour faire votre choix, les randos sont assez bien balisées.
Comme il s’agit d’un camp de base, vous y découvrirez de nombreuses tentes et des sanitaires. Tout cela a un coût, mais c’est très raisonnable et très propre.
Comme vous le constaterez sur les images ci-dessous, malgré le temps incertain, cet endroit est féérique, majestueux.
Vous passez des canyons aux sulfates pour finir dans un panorama aux couleurs impressionnantes.
Même si ce n’est que pour une petite randonnée de quelques heures (pas trop éprouvante mais néanmoins certains passages sont difficiles), n’hésitez-pas à y faire un tour.
Pour la suite du voyage, c’est par ici.
