Nous avions planifié de faire la traversée Sur-Nord par la piste 35, mais l’hiver 2014/2015 fut tellement rigoureux, les amoncellement de neige hors statistiques depuis 30 ans, que les pistes étaient fermées. Oh rage, oh désespoir, pourquoi nous priver de cette traversée ?
Nous avons du passer par le plan “B”, rejoindre la route “1”, la seule route ouverte en permanence qui fait le tour de l’Islande, mais ce fut avec regrets. Nous avions tant espéré ces pistes de 300 km au travers de terres inconnues, aux décors dantesques, aux dangers incessants.
Prenons le du bon côté, cela nous obligera à revenir.
Akureyri, seconde ville d’Islande.
Pour visiter le Nord-Est de l’Islande, ses chutes dantesques, ses paysages martiens, nous avons loué un petit appartement à Akureyri, la seconde ville d’Islande (presque 20.000 hab.).
Nous sommes le 19 juin, proches du solstice d’été, 23h00. Dehors c’est plein soleil. Et ces jours, il ne se couche pas. Il ne fait jamais noir.
Et dans toute l’Islande on fête ça.
Le vendredi soir (et le samedi soir) c’est la java dans les rues de cette ville, comme dans toutes les villes islandaises.
Une tradition, on fête la fin de la semaine.
Dur dur de dormir dans de pareilles conditions. Mais c’est tellement beau.
Durant ce voyage, nous étions deux couples, chacun avec notre fille. En arrivant à l’appartement, la première tâche à laquelle nous nous sommes attelés était de faire quelques courses.
Nous espérions trouver du saumon frais, ou de l’agneau, mais ce fut la bérézina. Dans ce pays, dont tous vantent la qualité des truites, du saumon, de l’agneau, impossible de trouver cela en “grandes” (disons moyennes) surfaces.
Rien que du surgelé ou du médiocre sous vide. Il est clair que ce n’est pas en Islande que l’on va pour bien manger.
L’Islande et l’alcool.
Dans ces chaînes de moyenne surface, nous aurions souhaité acheter un petit cubi pour les 3 jours à passer sur place. Impossible.
Tout ce qui dépasse 2,4° d’alcool ne peut être vendu que dans les magasins d’État.
Et là, c’est le coup de fusil. Disons même, la grosse Bertha.
Pas moins de 45 euros pour un cubi de piquette rouge de 3 litres, 55 euros pour une bouteille de rhum basse catégorie.
Ce n’est plus de l’exploitation, c’est du racket.
Raison pour laquelle les fêtes du WE se passent en extérieur, dans les rues, là ou les cafés et restaurant restent ouverts toutes la nuit.
Car là, vous pouvez commander une bière, un alcool, pour un prix certes surfait (le double de chez nous) mais sans subir l’escroquerie du gouvernement Islandais dans cette matière.
Messieurs du Parlement, si vous me lisez, sachez qu’il vaut mieux, pour vos finances, vendre 10 cubis à 25 euros que 2 à 45 euros.
Vous tuez vos ressources fiscales. Et ne venez pas me dire que ces mesurent sont prises pour limiter l’alcoolisme, car à 5h du matin à Akureyri, les fêtards sont ronds comme des patates.
Bon, cette parenthèse étant faite, pensons à la suite du voyage. Comme le temps s’annonce ensoleillé, nous décidons de suivre le planning et d’aller admirer les baleines dans la baie d’Husavik. Temple mondial de l’observation de la baleine.
Photo prise de mon smartphone puis partagée par l’appli WordPress.
L’application WordPress ne gérant pas trop bien les images d’en-tête, cet article a été modifié par la suite afin de transférer l’image du corps de l’article vers l’en-tête.
Seconde agglomération d'Islande.
Une réflexion sur “Akureyri 23h00 le soleil ne se couchera pas.”
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