Islande preparation du voyage

Préparation au voyage

Pourquoi ce voyage ?

Une de mes passions est la photo. Je ne prétends nullement être artiste (rares sont les informaticiens artistes 🙂 ), ni faire de photos remarquables, juste que j’aime les prises de vues.
Et avec un peu de chance, si le lieu est somptueux et la lumière au rendez-vous, je risque d’avoir des clichés que j’aime regarder.
Ne me parlez pas de vacances à se dorer sur le sable, je ne tiens pas en place 15 minutes.

Interstellar en IslandeAussi, l’idée de grands espaces reste-t-elle toujours dans ma mémoire.
Les USA avec ses déserts, ses Parc nationaux, ses Vallées, ou plus près de nous les paysages attrayants de la Corse ou de la Toscane m’ont toujours plu.

Mais je n’avais jamais songé à l’Islande jusqu’au déclic d’Interstellar, le film de Christopher Nolan.

Comme je l’explique sur la page de Dettifoss,  les paysages m’ont tellement marqués que j’ai souhaité en faire un lieu de visite / vacances.
La famille étant tout de suite d’accord, les préparation ont pu commencer.

 

Les lieux à visiter.

Pour pouvoir trouver les endroits que l’on souhaite visiter, j’explore toujours deux voies. La première, une vieille habitude, le Guide Vert de Michelin. Aussitôt décidé, aussitôt commandé.

Guide Michelin IslandeLa seconde piste est Internet. De nombreux visiteurs s’y sont promenés avant nous, et certains d’entre eux ont retracés leur expérience dans différents blogs, parfois très pratiques, parfois très artistiques. Il faut des deux. Ces blogs m’ont confirmé dans l’idée que l’Islande était un pays à ne pas manquer. J’aimerais en remercier quelques-un en ajoutant un lient vers leur travail.

A vous, merci:

 

 

 Ils sont trop nombreux.

La première constatation en visionnant ces blogs, en parcourant les guides, est qu’il ne sera pas possible de tout voir. Il faudra faire des choix, et bien s’organiser car les lieux à ne pas manquer sont innombrables. Nous ne pourrons tous les mettre au programme.

Cartes IslandeL’étape suivant fut de commander des cartes. J’ai opté pour une carte générale, comprenant toute l’Islande, et d’autres très détaillées:

  • La carte routière générale, qui nous a bien servi tant dans les préparatifs que sur place: “Island – Iceland” – Freytag & Berndt
  • 4 cartes détaillées Ferdakort selon les régions que nous avions décidé de parcourir. Disponibles également sur Amazon, mais attention, c’est près de 20 euros par carte.
  • Et suite aux conseils des internautes, j’ai également commandé LE guide des randonnées “Islande” de Rother. Si vous souhaitez randonner, n’hésitez pas à le réserver. Il y a plusieurs mois de délais pour ce petit guide fabuleux, qui vous donne également accès à une partie protégée de leur site où vous pouvez télécharger tous les fichiers “gpx” des 55 randonnées présentées. Pour ceux qui ne connaissent pas ces fichiers, ce sont de petits fichiers que l’on peut intégrer à Google Earth pour visualiser le détail de la rando, mais aussi dans bon nombre d’applications de voyage pour smartphones. Vous pouvez voir une exemple de ce que donne l’intégration d’un fichier GPX dans Google Earth en parcourant l’article “Randonnée au pied du glacier Myrdalsjokull”.

Après avoir potassé les blogs, parcouru les guides, positionné des confettis autocollants sur la carte générale, nous avons pu avoir une vue générale de ce qui était prioritaire. Mais là encore, le nombre devait être restreint. Aussi avons-nous opté pour l’incontournable Cercle d’Or pour débuter (Sud-Ouest), puis imaginé une remontée vers le Nord-Est par la piste F35 qui traverse l’Islande du Sud au Nord afin de nous fixer quelques jours et visiter le Nord-Est, et ensuite redescendre vers le Sud pour les randos du Laki et du Landmannalaugar, et les visites de Jökulsárlón et de Vik. Etant plus “nature”, Reykjavik ne serait qu’un lieux de passage pour le dernier jour, avant de reprendre l’avion.

Le matériel.

Les chaussures.

Chaussures de randonnéePour ce genre de vacances, il faut penser au climat. Et là, dans ce grand Nord, c’est pas gagné. Nous tablions sur 50% de pluies et 50% d’éclaircies. ce qui fur le cas. Comme des randos étaient planifiées, et que nous devrions marcher tant sur de la lave que sur de la neige, j’ai décidé de m’équiper correctement en chaussures. Ce serait trop idiot de se tordre la cheville le premier jour. des conseils pour le choix de chaussures, vous en avez des milliers sur les blogs. Aussi ais-je opté pour une chaussure légère, Goretex, qui maintiendrait la cheville en place. Ce fut un réel bonheur de les avoir, même lorsqu’une vague m’a surpris jusqu’aux chevilles à Vik, sur la plage de sables noirs. Même pas mouillé.

Les nécessaire “photos”.

Enfin vin le tour du matériel photo (et de la petite caméra). Je prenais avec moi:

  • Un Reflex Nikon D5300
  • Son objectif de base 18-105mm
  • Un grand angle 11-16mm
  • Un télé (pas vraiment nécessaire) 70-300mm
  • Un flash (jamais utilisé sur place)
  • Un trépied léger Vanguard ALTA CA 203 AP
  • Un sac à dos mixte (rando / matériel photo) Lowerpro Sport 200AW (un vrai plaisir)

Pour les publications sur ce blog.

Pour rappel, ce voyage avait pour second but de servir de support aux exemples donnés dans mon nouveau livre sur la création de blogs. J’ai donc emporté mon Samsung Galaxy Notes 4, ainsi que la tablette Note 10.1. Tous deux avaient reçus l’appli “WordPress” pour me permettre de publier “en direct”, de faire des copies d’écran, et d’inclure ce matériel didactique dans ce blog. Tout cela s’est très bien passé, ce blog en est la preuve.

Côté matériel, nous étions parés. Ils nous fallait maintenant penser aux locations, aux billets d’avion et à nos déplacements.

Les locations.

Dès décembre, soit 6 mois avant le voyage, nous avons effectué l’ensemble de cette partie administrative. Car en Islande, le logement n’est pas rare mais il faut s’y prendre bien à temps car 2 mois avant, c’est trop tard. Et comme nous étions 6 (deux familles), ce n’est pas aussi simple que de trouver une chambre pour 2 dans un B&B (fort appréciés là-bas). Toutes nos locations ont été faites via booking.com. Nous n’avons eu qu’un seul petit soucis, mais pas de leur faute. je n’avais jamais utilisé leurs services, mais cette expérience, en ce compris leur appli que j’avais téléchargée fut convaincante.

Un petit détour par le réseau téléphonique Islandais. Je fus réellement impressionné. Quasi partout où nous étions, nous avions du réseau, même aux fin fonds des pistes. Quand je pense qu’ici, dans mon petit bureau, j’ai un pylône à 700m et que c’est la crois et la bannière pour avoir du réseau, il est temps que nous prenions exemple sur leurs méthodes.

Les voitures.

Pour les voitures, nous sommes tombés sur une promotion qui proposait des Ford Explorer 4×4 à très bon prix. Et le plus important, comprenait toutes les assurances nécessaires pour les nombreux dangers qui nous guettent (gués, projections de gravillons, pannes, etc). Si vous louez, un conseil, prenez toutes les assurance proposées, cela en vaut la peine.

Il faut avouer qu’une fois sur place, les véhicules n’étaient pas neufs, ils avaient 10 ans au moins. Mais peu importe. peu importe les traces de rouille, les quelques coups, tant que cela vous permet de vous déplacer et passer par ces pistes, c’est le principal. Il faut dire qu’avec des V6 de 3L, on pouvait grimper.

La roadmap bleue.

Roadmap islandePourquoi bleue ? Simplement car lorsque j’ai commencé à classer mes feuilles, j’ai pris la première chemise qui me tombait sous la main, et elle était bleue.

Un grand tableau Excel avec en première page, le résumé de chaque jour, le nombre de km de la journée, les horaires probables, et le lieu d’hébergement (coordonnées, numéro de contact…).

Puis, pour chaque journée, une feuille décrivant chaque étape, chaque route, chaque visite possible. Avec références des pages du Guide vert, et des randos du guide Rother.

Enfin, toujours pour chaque jour, un print des cartes de trajets probables au départ de Google Map. Bien sûr on avait un GPS, mais sur les pistes, il n’est plus toujours efficace. Alors un plan de secours est toujours le bienvenu.

Enfin, quelques alternatives au cas où telle ou telle visite ne fut pas possible (ce qui fut le cas à cause de l’ouverture tardive des pistes).

 

Conclusion.

La préparation au voyage fait déjà partie du voyage. Et si tout est bien préparé, avec ds libertés possibles, ce sont des tracas en moins sur place. Ces préparatifs ont pris 5 mois, et ce fut un plaisir de les faire.

Pour commencer, je vous invite à débuter par la carte. chacune des étapes y est mentionnée, avec deux liens directs vers la page en question (un cliquable sur la carte, un dans la liste en dessous).

Au départ de n’importe quel article, vous pouvez revenir sur la carte en cliquant sur sa miniature dans la colonne de droite.

Enfin, si vous appréciez ce blog, n’hésitez pas à y laisser vos commentaires. Ils ne sont pas possibles sur chacune des pages, mais sont regroupés, pour des raisons de facilité, sur une page spécifique.

Bonne lecture, et merci.