Vik, en Islande, ses falaises et sa plage de sable noir.

Vik, ses falaises et sa plage de sable noir.

Vik, la mer, la glace et le feu.

Cette petite ville de quelques centaines d’habitants n’a rien d’exceptionnel en soi. Des maisons traditionnelles pour l’Islande, qui ressemblent plus à des bungalow de chantier qu’aux demeures françaises. Mais peu importe, on ne va en Islande ni pour son architecture, ni pour sa nourriture 🙂 .

Située à l’extrême Sud, elle se situe juste en dessous du glacier Mýrdalsjökull (oufti, heureusement que je peux faire du copier/coller des noms islandais) dont le nom ne vous dira rien. Sauf que ce glacier est juste à côté d’une petite calotte glaciaire au nom chantant de Eyjafjallajökull (aussi appelé Eyjafjöll) , qui fait “Tilt” dans votre esprit: ah oui, le fameux volcan de 2011 qui abloqué tous les avions.
Et sous le glacier Mýrdalsjökull que trouve-t-on ? Un autre volcan “en attente”, le Katla. Il présente depuis plus d’un an de trop nombreuses secousses sismique que pour rester inoffensif encore bien longtemps. Et il est nettement plus dévastateur que l’Eyjafjallajökull.
Sans oublier qu’ils ont aussi l’Hekla dans le même coin. De quoi toujours garder ses valises faites.

Volcans d'Islande

(source image: https://fr.wikipedia.org/wiki/ – Fichier:Volcanic_system_of_Iceland-Map-fr.svg – auteur: Pinpin).

Petite ville mais vues grandioses.

C’est notre dernier jour de visite du pays, avant le passage obligé par la capitale.
Vik, petite ville du Sud comptant à peu près 250 habitants.
De superbes promenades sur ses falaises,  une plage étonnante de sable noir, des points de vue époustouflants.
Vik, ReynisdrangarEt j’ajouterais “soufflants” car là haut, le vent s’en donne à cœur joie. Comptez 2 à 3 heures pour l”aller-retour qui débute juste en face du supermarché de la ville, le dénivelé est de +/- 200m.

Cette ballade vous offre une vue de toute beauté sur le Reynisdrangar, ces aiguilles de lave qui émergent à 66m au dessus de la mer, et dont la légende rapporte qu’il s’agit de trolls pétrifiés après avoir été surpris par la clarté de l’aube.

 La géologie du Reynisdrangar.

De retour à Vik, après cette ballade dans les hauteurs, il nous restait deux lieux conjoints à visiter. Le dessous de la falaise avec ses formes géométrique, sa plage de sable noir, puis le promontoire de Dyrhólaey.

Il faut remonter dans nos 4×4 et reprendre la route 1 vers l’Ouest pendant une petite dizaine de km. Ensuite, dans la descente, prendre la 215 sur la gauche et la continuer jusqu’au bout. Un grand parking et un centre d’information vous y attendent. De là, en quelques pas, vous arrivez sur la plage de sable noir, plage de Reynisfjöru. Fascinante, déroutante, et tellement belle. Sur sa gauche, de somptueuses formes géométriques basaltiques, comme des tuyaux d’orgue, ainsi que sa caverne du doux nom de Hálsanefshellir.

Celles-ci résultent de la solidification et de la contraction thermique d’une coulée basaltique peu de temps après son émission. La partie inférieure, qui se refroidit ou s’assèche plus lentement, se fracture de la surface vers la profondeur sous formes de prismes sub-verticaux à section généralement hexagonale d’ordre décimétrique (cf. Wikipédia).

Vik, carte touristique

 Cliquez sur l’image pour l’agrandir. Source image: Office du tourisme de VIK.

 Le promontoire de Dyrhólaey.

Après avoir rempli un petit sachet plastique de sable noir pour nos souvenirs de voyage, nous nous dirigeons vers le promontoire que l’on voit au loin, vers l’Ouest. Là aussi, il faut prendre le 4×4 car c’est plus loin qu’il n’y paraît. Nous reprenons la 215 en sens inverse, puis la 1 vers l’Ouest durant une dizaine de km, pour à nouveau tourner à gauche sur la 218. Une route sinueuse au bord de l’estuaire de la Hvammasa. Bizarre, notre GPS affiche -1m comme altitude. On serait en dessous du niveau de la mer ? Ou un simple réglage ?

Dès que l’on croise la première route sur la droite, qui monte vers le phare, nous la prenons. Une route en lacets ou deux voitures ne peuvent se croiser. Heureusement, la vue est dégagée, il n’y a que cette “toundra” locale.  Tout en haut, le vent est encore plus fort. Nous avons même difficile à rester debout. Mais il faut beau (mais froid), et cela nous amuse.

Vik, vers Dyrhólaey Remarquez, sur l’image, la seule simple corde qui vous empêche de faire le grand saut.
En Islande, dans tous ces endroits aux vues sensationnelles, on vous considère comme respectueux de la nature (aucun papier, aucune cannette, tous est hyper propre) , et responsables de vos actes.
Et c’est très bien ainsi.

 

 

Nous nous plaisons à visiter ce dernier point de vue, son phare (habité), le magnifique promontoire et ces vues à vous couper le souffle. Nous traînons, nous paraissons, nous hésitons à rentrer car, le cœur gros nous savons que le lendemain c’est Reykjavík et que c’est donc ici que nous terminons ce magnifique voyage “nature” de l’Islande.

Mais déjà bien avant cela, des le 3ème jour sur place, on savait que l’on reviendrait.

Vik, ce n’est pas un adieu, ce n’est qu’un “au revoir”.

Je ne résiste pas à l’envie de vous faire partager le clip de Bon Iver: “Holocene”. Il s’agit non seulement d’un groupe que j’adore, mais la principale raison est qu’il a été tourné en Islande, et principalement dans la région de VIK.

Info livre: photos et publication initiales via smartphone et appli wordpress. Texte complété, mis en page et autres images ajoutées à postériori.

 

 

Carte de localisation de Vik.

Ses falaises, son sable noir.

 

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