Le geyser Geysir

Geysir et Strokkur, les geysers de Geysir

Geysyr et Strokkur, les deux geysers vedettes de Geysir.

Eh oui, pas évident comme titre. En réalité, les geysers de Geysir ont un nom. Le plus grand, Geysir, a donné son nom à cet endroit, l’autre, le plus petit se prénomme “Strokkur”. N’est-ce pas mignon ?

Venant de Thingvellir, nous avons suivi la route 365 jusque Laugarvartn (30 minutes), pour ensuite rejoindre Geysir par la 37 (également 30 minutes). Il pleuvait à nouveau. Mais pour voir les geysers, on s’en moque, on est quand même mouillés  🙂 .

Strokkur, le geyser régulier de Geysir

Comme partout en Islande, le site est super bien aménagé. Avec de l’autre côté de la route un grand parking et un hôtel restaurant qui attire les foules.

Dès la sortie de votre voiture, vous savez que vous n’êtes pas loin. Il suffit de ne pas arrêter de respirer pour s’en rendre compte. cette odeur d’œufs pourris s’accroche dans les narines comme une chique sous une semelle. Mais nous sommes vaillant, et entrons dans ce parc, lui aussi gratuit comme la très grande majorité des lieux touristiques d’Islande. Non, vous ne rêvez pas. gratuits et bien aménagés. On devrait s’en inspirer en France et en Belgique.

Le parc n’est pas bien grand, on pourrait en faire le tour en 30 minutes. Mais ce ne sera pas le cas. Car comme nous, comme tous les touristes, vous allez vous poser juste à côté de Strokkur (il n’y a même pas de barrière, juste un petit filin que personne ne franchit… respect !) et attendre son jaillissement (sorry, j’ai pas trouvé d’autre mot).

 

Le jaillissement.

D’abord tout semble calme, un fond bleuté au centre de ce trou d’une quinzaine de mètres de diamètre, une eau qui ondule par moments, on retient son souffle. Le niveau monte, redescend et vous attendez. J’ai pu constater qu’au plus longue est l’attente, au plus puissant sera le jet. Enfin, c’est ce qui m’a semblé.
Ensuite c’est parti. Une superbe boule bleu se forme avant de grandir un peu puis exploser violemment dans un bruit strident, gazeux.
Le jet s’élève de plus en plus, jusqu’à atteindre parfois 20 à 30m de hauteur. Je suis mouillé. Les autres aussi.
Et comme ce fut féérique, on reste sur place. On attend la prochaine “éruption”, puis la suivante, et encore… et vous vous étonnez ensuite d’être resté une heure à admirer ce petit joyaux.

Un peu plus loin, dans ce par, l’autre geyser, le fameux Geysir, le grand, qui peut monter à 80m. Mais cela, c’est rare.
J’ai entendu dire que cela se passait après un tremblement de terre. Mais je n’ai pas pu vérifier. En général, il se limite à un crachat de 15 à 20 mètres, tous les 2 ou 3 jours. Cela non plus je n’ai pas pris le temps de le vérifier.

Ces deux geysers se placent dans le trio de tête des plus hauts geysers au monde, avec ceux du parc Yellowstone.

Geysir et ses fumerolles

 

Pour finir, n’hésitez pas à vous promener dans ce parc, les couleurs sont surprenantes, envoutantes. Surtout quand le soleil revient.

Pour finir la journée, nous souhaitions nous diriger vers Gulfoss, la cascade d’or.
Car ce qui m’a donné envie de visiter ce pays, outre ses paysages fantastiques, ce sont également ses cascades.
Je me souviens du début du film “Prometheus”, dons la cascade gigantesque m’avait impressionné. J’ai tenté de trouver où cela se passait: l’Islande. J’ai continuer à creuser et me suis rendu compte que grand nombre de films comportaient des scènes grandioses de ce pays: Prométhéus, Interstellar, Le cinquième élément, Lara croft, Star Wars, Oblivion, Noé, etc.
Si tous ces directeurs de la photographie avaient opté pour ce pays, cela signifiait qu’il en valait la peine.
En route pour Gulfoss.